Grupo Lar, à l’origine du projet de luxe situé au numéro 50 de la rue María de Molina, a trouvé son financement. C’est Banco Santander qui a été choisi, selon des sources du secteur.
L’entité dirigée par Ana Botín sera en charge d’un développement qui comprendra 160 appartements haut de gamme. Le groupe espère avoir vendu plus de 100 logements d’ici fin 2025. Le bureau de vente a ouvert il y a une semaine et enregistre déjà de l’intérêt et quelques préventes.
En avril, la socimi Inbest a acquis une participation de 30% dans le projet résidentiel de luxe, devenant partenaire de BlackRock et Grupo Lar.
Un investissement massif pour une transformation ambitieuse
Avec un investissement de 400 millions d’euros, le projet transformera des bureaux en un complexe résidentiel de luxe de 160 appartements et une résidence étudiante de 400 lits.
Miguel Ángel Peña, PDG de ‘living’ chez Grupo Lar, espère obtenir le permis de construire de la mairie de Madrid en juin.
Torre Castelló : Un nom évocateur pour un projet d’exception
Jorge Pereda, directeur de Residencial et ‘flex living’ de Grupo Lar, a révélé le nom du projet : Torre Castelló.
Les logements, d’une à quatre chambres, seront proposés à partir de 650 000 euros. Le groupe a renoncé à installer des ‘branded residences’.
Les plans pour la zone tertiaire du bâtiment restent inchangés. Lar recherche toujours un opérateur pour ouvrir une résidence étudiante. Plusieurs propositions sont à l’étude.
Une acquisition stratégique après des tentatives infructueuses
Grupo Lar et des fonds gérés par BlackRock ont finalisé l’achat de cet immeuble de bureaux, ancien siège du ministère des Finances, en août.
Une surenchère gagnante
Grupo Lar a remporté l’enchère en offrant 204,7 millions d’euros, la plus haute proposition. C’était la troisième tentative de vente de ce bien immobilier de l’État.
Le ministère des Finances avait réduit le prix de départ à 156 millions d’euros. D’autres entreprises comme Kronos, Dunas Capital et Ibosa étaient intéressées, mais sans succès.
Plusieurs offres ont été reçues, et c’est Grupo Lar, via Barnaby Investment, qui a acquis le bien immobilier pour 204 millions d’euros.
Les raisons d’un succès tardif
"Le problème n’était pas le prix, mais les conditions : garantie de paiement élevée, délais courts pour la signature et le paiement", expliquent des sources du marché. C’est pourquoi la vente aux enchères avait échoué à deux reprises.