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Logement : 40% des jeunes en difficulté, alerte Mutua

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Logement : 40% des jeunes en difficulté, alerte Mutua

40 % des jeunes rencontrent des difficultés pour accéder au logement 🏠 en raison d’une double problématique : le risque et le manque de biens immobiliers abordables, selon les données du Groupe Mutua de Propietarios.

C’est ce qu’a indiqué le directeur général adjoint de Negocio Mediado de Grupo Mutua Propietarios, César Crespo, qui a affirmé qu’il était nécessaire de créer des logements économiquement accessibles à ce groupe, pour lequel il considère qu’il est nécessaire de renforcer le réseau de transport public et de communication afin que les gens "puissent aller vivre à 80 kilomètres". 🌍

Du côté du risque, il a insisté sur la nécessité de rechercher des outils pour le contrer. Dans cette optique, il a souligné que la ligne de garanties de l’État pour la location "est une ligne très bien intentionnée" pour générer une plus grande sécurité, bien qu’il ait reconnu qu’il restait encore des "aspérités" à aplanir.

Cela a été indiqué ce mercredi lors de la rencontre informative "Réflexions sur les préoccupations liées au logement" organisée conjointement avec Europa Press.

Lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur la nécessité d’améliorer l’accès au logement en mettant à disposition davantage de biens immobiliers sur le marché de la location et de l’achat, compte tenu de l’augmentation de la population dans les années à venir et des besoins de logement qui en découleront.

D’autre part, lors de la réunion, les problèmes de cohabitation qui se produisent dans les copropriétés en raison des locations touristiques et l’impact de leur réglementation ont également été abordés.

À cet égard, la présidente du Collège des administrateurs de biens de Madrid, Manuela Julia Martínez, a assuré que les locations touristiques génèrent de "l’insécurité" dans les immeubles. 😟

"L’entrée et la sortie de personnes, avec ce caractère temporaire, génèrent de l’insécurité pour la communauté. Tout le monde a la clé de ma maison, tout le monde peut entrer dans mon hall d’entrée et dans mon immeuble", a-t-elle souligné.

À cet égard, elle a salué la nouvelle réglementation qui permet aux trois cinquièmes des voisins d’interdire les locations touristiques dans leur copropriété. "Au moins, les copropriétés auront cette voix", a-t-elle ajouté.

"Maintenant, cette loi est sortie, bienvenue, mais de nouveaux systèmes commencent à arriver, comme le coliving, le cohousing et toutes ces choses, où un propriétaire démolit complètement le logement, fait là où il y avait avant deux, trois chambres, salles de bains, une, deux. Dans un logement, il fait maintenant cinq chambres, avec sa petite cuisine et sa salle de bains intégrée", a raconté Martínez, qui a demandé une réglementation pour ce type d’hébergement.

Dans le même ordre d’idées, la directrice générale du Collège officiel des architectes de Madrid (COAM), Ángela Baldellou, a soutenu que "pour les architectes", diviser un logement en cinq chambres "n’est pas un coliving" et a demandé à réglementer ces nouvelles formes de logement qui sont basées sur des "vides juridiques". 🤔

"Il faut le réglementer, car un coliving est un immeuble dans lequel les gens vivent, c’est une manière différente de concevoir l’ensemble de l’immeuble, les usages communs de l’immeuble, etc. Ce n’est pas diviser un logement", a-t-elle souligné.

À ce sujet, le directeur de la Chaire Unesco de Logement de l’Université Rovira i Virgili, Héctor Simón, a insisté sur la nécessité d’agir dans les zones où les locations touristiques ont un impact sur les prix, mais il a insisté pour le faire avec "des données qui prouvent réellement cet impact".

Ainsi, il a assuré que, dans des cas comme celui de la Catalogne, où le renouvellement des licences pour les locations touristiques a été interdit, le fait de ne pas accorder plus de licences de ce type n’implique pas que les biens immobiliers passeront au marché résidentiel de la location avec la formalité d’un loyer urbain.

"Maintenant, tout le monde va-t-il louer à des familles avec la formalité d’un loyer urbain ? Eh bien non, ils chercheront un marché noir ou ils chercheront d’autres moyens", a-t-il averti.

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