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Île-de-France : Plus de pauvreté, moins d’espoir en 2024 ?

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Île-de-France : Plus de pauvreté, moins d’espoir en 2024 ?

En 2024, l’Île-de-France compte un total de 298 quartiers prioritaires 🏘️, redéfinis selon la géographie actualisée. C’est une augmentation par rapport aux 272 recensés en 2015.

Une étude de l’Institut Paris Région révèle que cette nouvelle cartographie des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) met en lumière une concentration accrue de la pauvreté, particulièrement en Seine-Saint-Denis. Cependant, l’étude observe également une transformation de certains secteurs avec un phénomène de gentrification.

Avec 1,7 million d’habitants résidant dans les QPV en 2024, soit un Francilien sur sept et près d’un tiers des habitants des QPV de France métropolitaine, l’Île-de-France est la région la plus concernée. Cela implique une attention particulière aux dispositifs renforcés en matière d’éducation, de culture, de santé, d’emploi et d’habitat.

Si l’on compare 2015 à 2024, le nombre de quartiers prioritaires a augmenté en Île-de-France. L’étude souligne que dans certaines communes, plus de 80% de la population vit dans ces zones, comme à Aubervilliers (90%), La Courneuve (88%) ou Grigny (86%). Les auteurs de l’étude notent que cette nouvelle géographie reflète à la fois la paupérisation de certains quartiers et la valorisation d’autres, notamment près de Paris, dans les zones bien desservies et les projets d’aménagement favorisant une offre de logements diversifiée et une augmentation des prix.

"L’inaccessibilité du logement"

Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Il y a "l’inaccessibilité du logement" 🔑, mais aussi la "gentrification des communes limitrophes de Paris", notamment avec l’arrivée du Grand Paris Express et ses nouvelles lignes de métro. Les QPV franciliens accueillent une population généralement "plus active, plus diplômée, plus familiale et plus immigrée" que dans les autres régions. Les logements y sont souvent suroccupés. On observe aussi des ménages "seuls et âgés plus fréquents à Paris" et un profil "plus jeune et familial en Seine-Saint-Denis". L’installation de ménages aux revenus plus élevés et la baisse de la population sont les deux principaux facteurs de sortie de la politique de la ville.

Inaccessibilité au logement

L’impact des programmes de renouvellement urbain, avec ses opérations de démolition-reconstruction de grands ensembles et de diversification de l’habitat, est également jugé "manifeste". Cependant, certaines zones pavillonnaires "fortement précarisées" sont situées en dehors des QPV en raison d’une densité de population insuffisante.

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